Réaction du Ministre A Diouf Sarr à Rufisque

Le ministre de la gouvernance Locale, du développement et de l’Aménagement du Territoire Abdoulaye Diouf Sarr a bouclé ce samedi sa visite de terrain sur les zones dakarois les plus touchées par le problème de l’insalubrité. Ceci, fait suite à la passation de service entre l’Entente Cadak-Car Car et l’UGC ou l’Unité pour la Gestion des Déchets solides.

Le ministre qui a entamé sa visite ce samedi matin par le canal du Point E, avant d’aller à Yoff est passé par les Allers Ababacar Sy, jusqu’aux Pompiers, le marché des HLM, Thiaroye et même  à Mbeubeus et enfin Rufisque Ouest, a considéré que la situation est inacceptable.

La première opération d’urgence était donc d’identifier, de boucler la visite à Rufisque et de poursuivre le travail.

 »C’est maintenant le temps de l’action » précisa A Diouf Sarr, il faut faire de sorte que demain lors de l’évaluation, c’est dans le court terme, que la région de Dakar, qui abrite la capitale, soit dans les meilleures conditions de salubrité.

Rufisque Ouest et les ordures

Le dispositif de l’UGC sera de type matériel, mais aussi industriel c’est à dire l’utilisation de matériels avec une densité de main d’œuvre.

L’État compte pour cela impliquer dans une dynamique communautaire, les collectivités locales pour assurer cette main d’œuvre. Ce sont des emplois qui seront créés par l’UGC.
Pour le suivi, le ministre Diouf Sarr reconnait que la gestion des ordures nécessite une bonne endurance et par définition, dira-t-il  » les établissements humains produisent des déchets, il faut donc faire de sorte que l’on puisse recommencer pour prendre des dispositions ».
Dans le cadre de la sensibilisation et de la préventions, il faudra faire de sorte que les populations intègrent cette culture de la salubrité. Il sera donc question d’une forte campagne de sensibilisation et de communication.

‘insalubrité à Rufisque’

Face à la presse, Abdoulaye Diouf Sarr place la suppression de Mbeubeus dans les questions de fonds. Ce dernier projette ce dossier dans le long terme, car ce dossier figure selon lui, dans le PNGC, qui est le Programme National de Gestion des Déchets prévu à Dakar, Touba, Tivaouane et Kaolack. Il y a là, un important travail qui prévoit des Centres d’Enfouissement Technique ou CETd’un niveau assez moderne, qui permet de gérer les ordures dans des conditions d’environnement et de participation des populations.
Ceux qui s’attendent à une date pour la fermeture de Mbeubeuss vont devoir attendre car pour A D Sarr l’urgence c’est l’insalubrité qui ceinture Dakar et banlieue. Très souvent remarqua le ministre,  »il y a de la résistance des populations qui ne comprennent pas le processus, mais le travail d’urgence ne peut perdre de vu lesfondamentaux, c’est à dire que le système repose sur un dispositif durable ».
Le maire de la commune de Rufisque Est, devant le maire de la ville Daouda NIANG et le préfet El H Bouya Amar, dira que leur rôle en temps que collectivités locales, que la visite du ministre est bien perçue  comme volonté politique de l’État à accompagner les collectivités locales qu’ils dirigent. Justement pour lui cette situation est aussi préoccupante pour l’État que pour les commune aussi.
Ainsi dira-t-il, lui et les autres maires et même le président du conseil départementaldépartemental,  tous ont reconnu que l’Entente Cadak-Car n’avait pas fait le travail attendu sur la gestion des ordures donc il fallait une riposte d’urgence et que les collectivités locales sont prêtes à Rufisque pour répondre à l’appel de l’État